Pour réussir la culture des pois, il est essentiel d'exploiter au mieux les terres disponibles. Cela passe par une rotation des cultures efficace. Celle-ci consiste à semer différentes cultures en alternance à différents moments sur une même zone. Toutes les données sont basées sur des recherches scientifiques rigoureuses. Pour garantir une bonne récolte, il est important de connaître les meilleures cultures précurseurs des pois, ainsi que de surveiller la prolifération des mauvaises herbes et l'épuisement des sols.
Les pois dans la rotation des cultures
Cette culture est facilement contaminée par les maladies et les ravageurs des plantes voisines, y compris celles de plantes apparentées et d'espèces totalement différentes. Par conséquent, les pois ne sont replantés au même endroit qu'une fois tous les 4 à 6 ans. Si une zone donnée (par exemple, en raison de l'humidité) est sujette aux maladies fongiques et bactériennes, l'intervalle entre les replantations est porté à 8 à 10 ans. Il est également déconseillé de planter des pois à moins d'un kilomètre d'autres légumineuses.
Le rendement dépend du degré d'infestation (il est réduit de moitié). S'il y a peu de mauvaises herbes, la culture s'en sortira facilement.
Caractéristiques de la plante :
- C'est une source de protéines végétales.
- Les fruits et les tiges n'absorbent pas les nitrates, ainsi que les substances radioactives et toxiques.
- Comparé à d'autres cultures agricoles, il n'appauvrit pas le sol ; au contraire, il le nourrit en azote. C'est un excellent engrais vert. Les fanes et les feuilles sont des sources de micronutriments facilement assimilables par le sol.
Important ! Les pois représentent 25 % de la rotation totale des cultures (de 1 hectare à 25 acres).

Travail du sol après la culture des pois
On le fait selon la méthode automne-hiver, c'est-à-dire de l'été à l'automne. Ensuite, le sol gèle pour l'hiver.
Caractéristiques du traitement du sol :
- Le sol est travaillé couche par couche, puis hersé. Le travail final se fait jusqu'à la profondeur de semis.
- Un sol suffisamment humide est cultivé selon la méthode de semi-jachère. Cette méthode est utilisée après la récolte des céréales.
- Les outils à disques sont utilisés pour cultiver la surface du sol.
- Jusqu'au moment des semis, le sol est ameubli. Les mauvaises herbes sont éliminées au fur et à mesure de leur germination.
- Avant le semis, une désinfection est effectuée, puis des engrais spéciaux sont appliqués.
Les prédécesseurs des pois
Cette culture est peu exigeante en termes de sol. On la cultive généralement après les légumes et les arbustes à baies. Ces derniers ont un système racinaire superficiel, tandis que les pois ont une racine pivotante. Cela leur permet d'accéder aux nutriments en profondeur.
Il est essentiel d'éviter de planter d'autres légumineuses comme prédécesseurs. Elles sont sensibles aux mêmes parasites que ceux présents dans le sol.
La culture des pois en région aride nécessite une approche spécifique. Si la parcelle a été cultivée avec des cultures qui absorbent beaucoup d'humidité, il est déconseillé d'y planter des pois. Ils ne tolèrent bien la sécheresse qu'après l'orge ou l'avoine.

Les terres les moins polluantes sont :
- maïs;
- pomme de terre;
- sarrasin.
Il est également important de les nourrir avec des engrais minéraux. Ces conditions sont idéales pour les pois.
Que planter après les pois ?
Le sol où la culture a poussé conserve une forte teneur en azote. C'est donc un environnement favorable à la plantation de légumes-racines, de choux et de solanacées. Les melons (courgettes, citrouilles, melons et concombres) prospéreront également dans ce sol l'année suivante.
Les pois mûrissent vite. Les terres disponibles sont propices aux semis de céréales d'hiver et de colza.
Que ne faut-il pas planter après les pois ?
Cette interdiction s'applique principalement aux légumineuses. Elle est due à des maladies et ravageurs courants. Le non-respect de cette règle entraînera de faibles rendements.
Les graminées vivaces et les tournesols sont également à proscrire. Après la récolte, les larves de taupins (taupins) s'accumulent dans le sol. Ces insectes sont de sérieux ravageurs. De plus, après la récolte, de nombreuses graines tombées au sol restent au sol. Ce sol est considéré comme contaminé, ce qui rend les semis difficiles.

Il n'est pas recommandé de semer la parcelle avec des cultures d'engrais verts telles que le sainfoin, le trèfle, le lupin, la luzerne, etc. Ce sont des représentants de la famille des légumineuses.
Il en va de même pour l'herbe du Soudan et le lin. Ces plantes sont porteuses de fusariose.
Important ! Les légumineuses doivent être cultivées à au moins un kilomètre des pois. La distance de sécurité avec les graminées vivaces est de 500 mètres. Cela les protégera des pucerons et des charançons.
Règles de voisinage
Pour gagner de la place, on cultive les différentes cultures assez près les unes des autres. Cette disposition ne plaît pas à tout le monde. Avec quelles plantes les pois s'épanouissent-ils, et avec quelles plantes ne s'épanouissent-ils pas ?
- La culture s'entend bien avec les pommes de terre, les concombres, les navets, les radis, les fraises et les fraises des bois.
- La moutarde aidera à repousser les parasites.
- Les oignons et l'ail sont de mauvais voisins pour les pois. Ils ne supportent pas non plus les herbes comme l'aneth et le basilic. Le fenouil et le cresson sont également à éviter à proximité.

Obtenir une bonne récolte est une science en soi. Les agronomes ont accumulé ces connaissances au fil des décennies. De précieuses observations et expériences ont constitué la base de la rotation des cultures. Si ces connaissances sont utilisées correctement, il est possible d'obtenir des rendements impressionnants, même dans un jardin simple.











